Accompagner le retour des enfants expatriés

Réactions fréquentes des enfants au retour d’une expatriation

Réussir à s’intégrer dans un groupe est la priorité pour tous les enfants. Mais pour les enfants expatriés, l’adaptation à un nouvel environnement est une habitude de vie. Lors du retour en France, ils agiront ainsi, quitte pour cela à dissimuler leur expérience.
C’est donc assez courant que certains professeurs découvrent seulement au bout de six mois d’école qu’un élève a vécu dans plusieurs pays. Ainsi, afin d’atteindre un parfait niveau d’intégration, les enfants peuvent renier leur parcours. Ils vont occulter cette partie de leur vie alors que l’assumer permet de mieux asseoir son identité.

Pour d’autres enfants expatriés, la marginalisation est une forme de survie lors du retour. Ce comportement est empreint de colère à la fois contre le nouvel environnement mais également envers sa propre histoire. Cette réaction ne permet pas plus d’accepter son expérience et de développer une identité équilibrée. N’assumant pas leur différence dans ce nouveau contexte, ils se mettent en retrait. Ainsi, ils ne s’impliquent plus ni dans le travail scolaire, ni dans la vie sociale.

A leur retour, les enfants expatriés ont tendance devenir intolérants vis-à-vis de leur culture d’origine. Pourtant, ils sont d’habitude très tolérants envers toute nouvelle culture.

Accompagner le processus de retour

Tout comme pour le départ, le rôle des parents et de la famille est nécessaire lors du retour.
Comme pour tout processus de changement, il est important savoir à quoi s’attendre. Le retour est une nouvelle expatriation, le pays d’origine sera vécus, pour les enfants qui n’y ont pas ou peu vécu, comme un nouveau pays.

Tout comme pour le départ, le retour est une décision qui échappe aux enfants et à laquelle ils n’adhèrent pas forcement. C’est pourquoi le fait de rappeler régulièrement que l’expatriation est temporaire permet aux enfants, au moment du retour, d’être habitués à l’idée et d’être préparés à ce changement.

Une façon d’accompagner les enfants expatriés dans le cheminement du retour est de leur faire rencontrer d’autres enfants expatriés qui sont rentrés eux aussi. Mais pour favoriser leur adaptation, ils doivent aussi porter un intérêt aux autres, à ceux qu’ils ont quittés il y a quelques années.
Et surtout, une attitude positive des parents tant dans la perspective du retour que dans la réadaptation de la famille est un atout inestimable. Il faut parler, communiquer !

Le fait de bien s’informer permet de mieux anticiper et de mieux gérer cette transition clé pour les enfants expatriés. Le retour ne se prépare pas à la dernière minute et il n’est pas seulement logistique. Il s’agit d’un processus encore plus complexe que le départ qui mérite une attention vraiment particulière.

Si vous avez un enfant expatrié qui rencontre des difficultés psychologique, sachez qu’il est possible de consulter à distance et en français. Depuis 2012, je propose des suivis psychologiques en ligne  à destination des expatriés (pour les enfants à partir de 10 ans).
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Source : Le retour des enfants expatriés

Le retour en France des enfants expatriés

Le retour d’expatriation, une période clé

Inconsciemment, l’enfant expatrié sait qu’il rentrera tôt ou tard dans son pays d’origine. De plus, le retour d’expatriation est généralement inévitable au moment des études supérieures.
Le retour est probablement la phase la plus difficile de l’expatriation. Qu’il soit planifié depuis longtemps ou pas, il engendre stress et angoisse pour toute la famille.
De surcroît, l’aide reçue par l’organisation ou l’entreprise qui a expatrié la famille est quasiment inexistante.
Ainsi, réussir le retour de la famille est un défi qui vaut la peine d’être relevé : les répercussions et conséquences sur les enfants étant vraiment importantes.
Sans dramatiser, il ne fait pas sous estimer les difficultés et les enjeux du retour.

Le stress du retour d’expatriation

Il s’avère que le retour correspond à la transition la plus difficile vécue par les enfant expatriés.
Dans le cadre du retour, il s’agira exactement du même processus que pour l’expatriation.
Le «choc culturel de retour » sera présent. En avoir conscience va permettre d’anticiper les craintes de chacun et de réaliser qu’il s’agit d’une étape normale à franchir.

La perspective de rentrer génère chez des enfants qui viennent de passer plusieurs années de leur vie hors de leur pays d’origine un stress bien plus important que celui des parents.
En effet, les parents retournent dans un environnement connu alors que les enfants expatriés arrivent dans un environnement qu’ils ne connaissent en réalité qu’au travers du prisme des vacances. Ils vont dire non seulement adieu à leur vie présente mais aussi à leur façon de vivre depuis des années. Tout leur système de pensée, toute leur gestion des relations, toutes leurs façons d’agir et d’interagir ne seront plus valables dans ce nouveau contexte.

Les fausses attentes

vis-à-vis du statut dans la façon de vivre en société :

La plupart des enfants expatriés ont été perçus comme des étrangers et s’y sont accoutumés.
En France, les attentes sont faussées. D’une part, leurs pairs attendent d’eux qu’ils réagissent « comme tout le monde » et se retrouvent face à des extraterrestres qui ne connaissent pas les basiques de la mode du moment. D’autres part, les enfants expatriés s’attendent à ce qu’on les considère comme étrangers alors qu’ils ne le sont plus. Ils n’auront plus d’excuses pour leurs bizarreries culturelles ou leurs faux-pas sociaux.

vis-à-vis de l’accueil de la famille et des amis :

En expatriation, l’expatrié doit tisser sa toile progressivement mais une fois la toile tissée, les liens sont forts et solides.
Lors du retour en France, même si les proches accueillent chaleureusement la famille qui rentre, chacun retourne bien vite à ses occupations. En effet, la famille en France a été habituée pendant plusieurs années à vivre sans relations continues avec la famille expatriée. Il peut ainsi être déroutant pour l’enfant expatrié de ne pas pouvoir s’appuyer sur son entourage social et familial.

vis-à-vis du système scolaire français :

Comme tout système, le système scolaire français a des qualités mais aussi des défauts.
Et, il s’avère qu’il ne facilite pas la réintégration des élèves qui en sont sortis. En effet, les systèmes internationaux ou locaux sont mal reconnus. Par ailleurs, la langue d’origine, supposée être la langue natale donc parfaitement maîtrisée par les enfants, peut représenter une difficulté supplémentaire lorsqu’elle n’a pas le niveau requis.

vis-à-vis des vacances

Les enfants expatriés connaissent leur pays durant les vacances et cette vision est souvent la seule qu’ils aient. Ainsi, la vie quotidienne peut s’avérer être une grande déception.

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Source : Le retour des enfants expatriés

Etre un enfant expatrié

Nous avons vu que l’expatriation pour les enfants expatriés est une expérience riche qui comporte des défis à relever.

Les enfants expatriés : la question de l’identité

L’enfant qui vit des expatriations régulières se construit au fil de ses expatriations une identité avec, à la fois des éléments de sa culture d´origine, et à la fois des éléments de la culture du ou des pays d´adoption dans lesquels il va résider.
Ainsi, il se construit une identité particulière. Les anglo-saxons la nomme la « Third Culture Kids » ce qui signifie en Français « les enfants de la troisième culture » ou de la « culture tierce».
Ces enfants développent une identité qui leur est propre. Cette identité leur permet souvent d´ailleurs de se reconnaître entre eux. Ils auront des affinités car ils ont partagé le même style de vie.

La scolarité des enfants expatriés

Les défis liés à la scolarité sont différents si l´enfant arrive dans un lycée français ou si il arrive dans une école internationale.
L´enfant peut aussi atterrir dans une école locale dont il ne parle pas la langue.
Lorsque que l’enfant arrive dans une école au sein de laquelle il ne comprend rien, il lui sera difficile de se faire des copains.
Parfois, l’enfant doit suivre une scolarité complémentaire ou en français pour pouvoir éventuellement assurer un retour en France, lorsque l´expatriation sera terminée. Ceci est encore un défi.
Nous retrouvons aussi des enfants qui sont scolarisés entièrement à distance, parce qu´il n´y a pas d´établissement à proximité, par exemple.
D´autres enfants sont carrément déscolarisés : certains parents pratiquent le homeschooling ou l´instruction en famille.

La langue

Au niveau de la langue, nous pouvons noter deux grands défis.
Le premier défi est d´apprendre la langue locale.
Mais au-delà d´une langue, il y a toute une culture. Nous nous retrouvons immergé dans un bain culturel auquel nous ne sommes pas habitué. Au sein de la culture il peut y avoir la nourriture, le climat, les odeurs, etc… qui peuvent être différents. La population peut ou pas nous ressembler physiquement. Nous passons donc plus ou moins inaperçu.
Le deuxième gros défi est d´acquérir et de maintenir le français. Ceci est d’autant plus vrai si l´enfant est scolarisé toute la journée dans une langue qui n´est pas le français. Les parents sont souvent très soucieux que leur enfant acquiert quand même la langue française, d’autant plus dans la perspective d´un retour en France.

Le retour en France

Le petit expatrié sera souvent comme un extra-terrestre parce qu´il ne maîtrise pas les codes sociaux. D’accord, pour lui, ce ne sera pas un « retour » en France mais plutôt « une arrivée » en France.
Sur le plan de la scolarité le retour en France est souvent vécu comme un casse-tête, et est souvent très stressant, aussi bien pour les parents que pour les enfants.

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Source : Les défis des enfants expatriés

 

Les enfants expatriés

Une expérience d’expatriation en famille sera une expérience pleines de richesses pour les enfants expatriés. Ils en retireront tous un tas de points positifs comme une ouverture d´esprit, la découverte de nouveaux pays, celle de nouvelles cultures, le développement de leurs capacités d´adaptation, la possibilité d´acquérir une ou plusieurs langues, etc….
Mais ils auront aussi des défis à relever.

Des défis qui fluctuent

Les défis varient selon les situations.
Ils dépendent du type d´expatriation. Est-ce une famille qui s´expatrie pour la première fois ? Est-ce une famille qui change de pays tous les deux, trois ans ? Etc …
Les défis ne seront pas les même en fonction du pays. Le choc culturel sera plus important dans certains pays plutôt que dans d’autres, plus proches de la culture du pays d´origine.
Les défis fluctuent aussi selon l’âge de l’enfant.
Les défis varient si l’enfant a des frères et sœurs avec qui partager cette aventure ou s´il est seul avec ses parents.
Mais les défis dépendent aussi de la personnalité de l’enfant. En effet, chacun réagi différemment
Au final, les défis vont être différents entre deux familles mais aussi entre deux enfants d’une même famille.

S’adapter à son nouvel environnement

Une expatriation commence par le fait de quitter un environnement qui est connu et sécurisant, pour un environnement inconnu. Il s’agit du premier défi.
Déménager signifie beaucoup de choses. Nous quittons un endroit au sein duquel nous avons des souvenirs, où nous avons vécu des choses. Nous quittons des personnes proches : grands-parents, cousins, amis par exemple et nous ne sommes pas toujours sûrs de les revoir rapidement. Tout ceci est un défi important pour l’enfant et il s´accompagne de beaucoup d´émotions. Le défi, pour les parents comme pour les enfant sera d´arriver à gérer ces émotions.
En règle générale, l´enfant n´a pas choisi de partir. Ce sont les parents sont à initiative du projet. Et l’enjeu ne va pas être le même selon l’âge de l’enfant.
En effet, pour un tout petit qui a ses rituels, ses petites habitudes mais qui part avec ses parents, le principal est la cellule familiale. C’est elle qui va lui maintenir sa sécurité, sa base affective et ce, quel que soit l´endroit où il va se trouver.
Par contre, pour un adolescent dont l’identité se construit essentiellement parmi ses pairs, en essayant de prendre un peu d´autonomie vis-à-vis de ses parents, l´expatriation lui fait vivre exactement l´inverse. Elle va la couper de ses pairs au travers desquels il se construit, et le rattacher à ses parents. Il est obligé de suivre, alors qu´il n’en a souvent envie.

Se recréer un réseau de copain

Le défi pour l´enfant, quand il arrive dans un nouvel environnement, c´est de se recréer un réseau de copains, de reconstruire des amitiés. Et, parfois, va se rajouter la barrière de la langue, quand, par exemple, l’enfant arrive dans une école où les enfants ne parlent pas français.


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Source: Les défis des enfants expatriés

La maternité à l’étranger

Prendre la décision d’avoir un bébé

Avant l’arrivée du futur bébé, toutes sortes de questions, d’inquiétudes et d’espoirs vont survenir, et ce, d’autant plus si la maternité se vit à l’étranger.

Notons que la décision d’avoir un bébé répond à des critères personnels d’horloge biologique, d’études, de travail et bien sûr d’amour. Il est essentiel d’être au clair avec ses motifs et ses désirs, l’enfant étant un membre de la famille, le couple étant sa base. En effet, le désir du premier enfant est parfois accentué par le sentiment d’être isolé. Il faut donc être vigilant à ce que l’enfant ne naisse pas déjà avec une « mission », celle d’atténuer une solitude ou de consolider le couple

Où faire naître son enfant ?

Une naissance est un événement familial. Nous devenons mère et père non seulement à travers la relation à son enfant, mais aussi à travers le regard des autres.
Certains couples vont ainsi préférer que la naissance ait lieu dans leur pays d’origine et ceci va demander de l’organisation.
Il est donc important de savoir qu’il est plus compliqué pour une femme enceinte de voyager en avion à partir d’une certaine période.
Effectivement, au-delà de la 28ème semaine, la présentation d’un accord médical est habituellement demandé par les compagnies aériennes.

Le suivi de grossesse

Le suivi médical de la grossesse diffère d’un pays à l’autre et les différences culturelles s’immiscent jusque dans la pratique médicale.
Par exemple, le calendrier des rendez-vous mensuels n’est pas universel. Mais, nous pouvons tout à faire demander à suivre le calendrier français. De la même manière, dans certains pays les usagers ne posent pas de questions. Ainsi, il se sera pas naturel pour le personnel soignant et médical de donner des explications. Dans ce cas, c’est à nous de prendre l’initiative de demander des informations. De même, si aucune séance de préparation à l’accouchement n’est proposée, nous pouvons essayer d’en trouver une à l’aide de la communauté expatriée.

Accoucher à l’étranger

Les rites et habitudes qui accompagnent la naissance fluctuent selon les cultures. L’aménagement des salles de naissance diffèrent et il peut être utile d’en faire la visite auparavant. De la même manière, il peut être instructif de se renseigner sur les habitudes.
Par exemple, dans certains pays, la maternité donne congé le lendemain de la naissance.
De même, dans certains pays, les visites se font au compte goutte. Dans d’autres, c’est l’invasion des familles ; une chambre particulière sera peut être plus adaptée.

La communauté expatriée comme un soutien

Les communautés expatriées proposent des réseaux d’entraide. Elles vont permettent d’apaiser la solitude et le stress des premières semaines. Elles peut être une aide précieuse au moment du ‘’baby blues’’.
Attention, toutefois à ne pas confondre ce temps de ‘’baby blues’’ avec la véritable ‘’dépression post-partum’’, qui s’étend sur plusieurs mois et nécessite impérativement un suivi psychologique, voire parfois un rapatriement en France lorsque le suivi ne peut être assuré sur place.

Si vous êtes enceinte et que vous ressentez le besoin d’une aide psychologique, sachant qu’il est possible de consulter à distance et en française. En effet, en tant que psychologue libérale, j’accompagne des expatriés depuis 2012.
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Sources : La maternité à l’étranger

S’expatrier au Japon

Selon un classement d’ECA International, le Japon serait le pays d’Asie qui offrirait les meilleurs salaires aux expatriés.
Le pays serait l’un des plus chers au monde. Cependant, sur le terrain, la réalité nuance cependant ce constat.
Nous allons voir la réalité d’une expatriation au Japon.

Tokyo

Des salaires attractifs

Le Japon serait le meilleur pays en Asie en terme de rémunération pour les expatriés mais aussi le deuxième meilleur pays au monde derrière le Royaume-Uni.

Sur le terrain

Contrairement à la France, le chômage au Japon est, comme aux Etats-Unis, très faible (autour des 3%).
Ceci cache, malgré tout, une réalité en demie-teinte. En effet, le marché du travail japonais est dual.
Des secteurs comme ceux de la restauration, de la construction, des services offrent plus d’emploi précaires (travail non régulier, temps partiel etc.). Il y aurait une forte pression, une faible protection et un turn-over fréquent.
A côté, il y aurait un autre marché qui recrute : informatique, développement web, applications sur mobile, intelligence artificielle, e-commerce, finance, marketing digital etc… Ce sont bien ces secteurs qui tirent les salaires vers le haut, offrent des perspectives d’évolution de carrière, et une meilleure protection salariale.

Le logement

Lorsque nous parlons de “coût de la vie au Japon”, nous nous référons la plupart du temps à sa capitale, Tokyo. Mais le coût global de la vie y est relativement supérieur à celui d’autres régions du Japon.
S’éloigner du centre tokyoïte permet bien souvent de réduire la facture, tout en améliorant la qualité de vie : des logements plus spacieux, des zones d’habitation plus calmes, loin de l’agitation urbaine.

Des transports toujours à l’heure

Les transports sont toujours à l’heure, propres, avec des sièges chauffant en hiver et la climatisation pour supporter la canicule. Mais toute cette technologie a un coût.
Ainsi, au Japon et plus particulièrement à Tokyo, les transports coûtent cher.
Cependant, comme dans nombre d’autres villes, les écoliers et étudiants bénéficient de réductions. Quant aux salariés, leur transport est pris en charge par l’entreprise. Même en ayant un baito (l’équivalent d’un job, travail non régulier), les transports sont intégralement pris en charge par la société.

Faut-il absolument parler japonais?

Parler japonais, c’est s’ouvrir les portes d’un marché du travail plus vaste.
Même les entreprises internationales pourront exiger un certain niveau de langue.
De plus, parler la langue d’un pays est gage d’une meilleure intégration. Surtout dans un pays comme le Japon, où l’anglais est loin d’être pratiqué par tous.
Mais il est possible de vivre au Japon sans parler japonais, surtout dans de grandes villes comme Tokyo…

Au final, le Japon, c’est un cadre de vie, un sentiment de sécurité et de quiétude. Un respect de l’autre et de la vie en communauté. Transports propres et ponctuels, préservation et entretien du bien public. Zones dédiées aux loisirs et à la détente. Marché du travail attractif selon les secteurs. Il est tout à fait possible de s’expatrier, et de réussir son expatriation au pays du Soleil Levant.

Si vous êtes expatriés au Japon et que vous ressentez le besoin d’un suivi psychologique, sachez qu’il est possible de consulter en français. En effet, depuis 2012, je propose des accompagnements psychologiques en ligne à destination des expatriés.
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Source : expatriation au Japon

Adolescents expatriés

Quand la crise d’adolescence coïncide avec un déménagement à l’étranger, l’appréhension peut être encore plus forte et les tensions peuvent s’accroître
Comment les parents peuvent-ils faire face ?

adolescent expatrié

Quel que soit l’environnement familial ou social, l’adolescence est toujours un moment difficile. Ainsi, un déménagement, surtout à l’étranger, ne facilite pas vraiment les choses.
Les adolescents expatriés peuvent avoir le sentiment d’être déracinés. Leur identité même est remise en question.

Perte de contrôle

L’expatriation est d’autant plus délicate que les adolescents constatent à cette occasion qu’ils n’ont pas le contrôle de leur vie, puisqu’ils sont « obligés »  de suivre leurs parents. La réaction la plus classique est alors pour eux de se renfermer.

Certains vont avoir des sautes d’humeur, des mouvements de colère, d’autres deviennent amorphes, refusant toute activité nouvelle. Ainsi, ils se rebellent en marquant leur différence.
Mais il est compliqué quand on est dans le rejet de parvenir à adopter les nouveaux codes en vigueur dans le nouveau collège ou lycée. Ceci est pourtant la clé. D’autant plus, qu’en général les adolescents vivent mal la différence, et veulent s’identifier à un groupe.

Que faire ?

Il est important de préparer le départ à l’avance. Cela n’est pas pareil de s’expatrier dans un autre pays occidental ou dans un pays en voie de développement. Il est nécessaire de faire des ponts entre ici et là-bas et de les préparer au choc culturel.
Sur place, il est fondamental que les parents écoutent réellement la tristesse et la nostalgie de leurs adolescents, qu’ils les laissent s’exprimer en leur assurant leur amour et leur compassion. Cela va permettre de faire le deuil de leur vie précédente.

Il est important de ne pas leur promettre pas un retour rapide en France si cela n’est pas envisager. Ils sont assez âgés pour comprendre les raisons du choix de leur parents. Lorsque c’est opportun, les parents peuvent partager leurs difficultés, mais aussi leurs satisfactions, leurs étonnements dans ce nouvel environnement. Il est essentiel de ne pas pas s’enfermer dans le silence. Et il est fondamental de communiquer une forme d’optimisme, si possible bien sûr !
En général, les adolescents utilisent constamment les réseaux sociaux : faites-leur confiance, mais attention aux abus. Il vaux mieux, si c’est possible, favoriser la visite des amis et leur présenter la nouvelle maison, la ville et ses monuments. Ceci peut favoriser le sentiment d’ancrage de l’adolescent.

Cependant, en cas de troubles profonds liés à l’adolescence et/ou au déménagement, il ne faut pas hésiter à se faire aider.

En tout cas, l’expatriation peut être pour les adolescents une occasion de changer, de dépasser d’anciennes souffrances, et de mûrir. Cette expérience unique leur en apprendra beaucoup sur eux-mêmes et sur les autres.


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Source : adolescents expatriés

Le retour d’expatration du « conjoint suiveur »

La charge de travail du conjoint d’expatrié lors du retour d’expatriation

Lors du retour d’expatriation, le conjoint d’expatrié ou « conjoint suiveur” va être en première ligne pour gérer le déménagement. Il devra également s’occuper de l’aménagement du nouveau domicile, les formalités administratives, les visites médicales des uns et des autres, etc… Tout cela devra être fait dans un temps record.
Il peut aussi être amener à rechercher un nouvel emploi, choses par forcément évidente après un « trou » de plusieurs années dans le CV.

retour d'expatriation

En effet, l’autre conjoint est généralement tout accaparé par l’acclimatation à son nouveau poste en France. Il va ainsi se révéler peu disponible pour aider dans toutes ces démarches. L’adaptation de la famille va souvent reposer sur les épaules du conjoint “suiveur”. Ceci va parfois être lourd.

 

L’importance que le conjoint d’expatrié se refasse un tissu social

Il est ainsi important que le « conjoint suiveur » se refasse un tissu social.
Dans de nombreuses villes, il existe un accueil AVF (Accueil des Villes Françaises). C’est un bon moyen d’avoir des informations sur la ville et de rencontrer de nouveaux arrivants.
Par exemple, à Paris, la FIAFE propose depuis septembre 2015 l’association France Retour Accueil, histoire de retrouver d’autres expats qui reviennent de poste.
Ainsi, le fait de constater que nous passons par les mêmes questionnements ou difficultés que les autres permet souvent de relativiser nos problèmes voire de nous déculpabiliser.
De même, d’autres organismes comme Expat Communication proposent des journées ou des stages dédiés au retour.
Les conjoints peuvent également s’investir dans les associations de quartiers, de loisirs, etc… L’important étant de s’investir dans un ou des nouveaux projets au lieu de penser avec nostalgie à ceux que nous avons quitté.

Si vous êtes conjoint suiveur et que vous rencontrez des difficultés psychologiques, sachez qu’il est possible de consulter à distance. En tant que psychologue diplômée, j’accompagne des expatriés depuis 2012.
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Source : les défis du « conjoint suiveur »

L’expatriation du « conjoint suiveur »

Concernant les expériences d’ expatriations, nous constatons que le conjoint suiveur ou conjoint d’expat est une conjointe dans la grande majorité des cas. En effet, environ 90% de conjoints d’expatriés sont des femmes.
La plupart du temps, le conjoint d’expatrié ne travaille pas. En effet, l’augmentation du pouvoir d’achat qui accompagne fréquemment l’expatriation rend souvent possible cette situation. Le séjour à l’étranger est effectivement souvent l’occasion de changer style de vie.

expatriation du conjoint suiveur

Renoncement à une situation professionnelle

Lorsque le conjoint a, avant de partir, une vie professionnelle qui l’intéresse et dans laquelle il s’investit, la perspective d’y renoncer pendant plusieurs années n’est pas toujours envisagée avec enthousiasme.

Il peut arriver que le conjoint réussisse à trouver une activité professionnelle à l’étranger. Ce n’est, malgré tout, pas le cas le plus fréquent.
Lorsque le conjoint ne peut pas travailler alors qu’il le souhaiterait, ou bien a un travail qui ne correspond pas à ses aspirations, la situation peut être fort mal vécue. Il est possible qu’il ressente le sentiment de briser sa carrière. Il risque également d’éprouver une frustration intellectuelle et sociale. Le conjoint risque aussi de se sentir dépendant financièrement vis-à-vis de son conjoint. Et, il peut également avoir un sentiment de se « sacrifier » alors que son conjoint voit au contraire sa carrière s’envoler, etc…

Faire de cette période une chance

Heureusement, bon nombre de conjoints parviennent à saisir l’opportunité qui leur est offerte de faire de cette période d’inactivité professionnelle forcée une chance. En effet, ils auront du temps pour se consacrer davantage à leurs enfants, faire du sport, etc… Ils pourront également apprendre la langue du pays, faire du tourisme. Ils pourront aussi développer un réseau social, préparer une reconversion professionnelle, etc…

S’investir au sein d’associations

Les conjoints d’expats sont souvent actifs au sein d’associations d’expats. Ils s’investissent, par exemple, au sein de la FIAFE (Fédération Internationale de Accueils Français et francophones d’Expatriés).
Ils peuvent prendre part également à des associations qui défendent les droits et les intérêts d’une population précise. Nous les retrouvons ainsi au sein de l’AFCA MAE (Association des conjoints des agents du ministère des affaires étrangères ) ou de l’ANFEM (Association nationale des femmes de militaires).
Les conjoints sont également actifs au sein des associations de parents d’élèves, des associations caritatives ou humanitaires…
Bon nombre de conjoints se consacre à une activité bénévole, activité qu’il pourra organiser à sa guise en terme d’horaires et de contraintes .
Le bénévolat permet d’acquérir ou de développer de véritables compétences comme l’organisation d’événements, encadrement d’équipe, relations publiques, gestion de site web…. Ces compétences pourront ensuite être valorisées lors du retour en France.


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Source : les défis du « conjoint suiveur »

Apport des nouvelles technologies lors d’une expatriation

Les nouvelles technologies numériques offrent aux expatriés beaucoup de possibilités pour maintenir un contact étroit avec leurs proches. Cela leur permet de pouvoir communiquer beaucoup plus facilement.

réseaux sociaux Selon l’enquête Ipsos réalisée en 2015 « Liens et relations avec la France des Français résidant à l’étranger », 78% des Français établis à l’étranger rentrent en France au moins une fois par an. Entre ces retours estivaux, WhatsApp, Skype, Facebook et Instagram sont devenus les plus fidèles alliés de la communication des expatriés.

 

« Sans les réseaux sociaux, la séparation avec ce qu’on quittait nous arrivait de plein fouet. (…) observe Audrey Chapot, anthropologue, coach et conférencière. Maintenant, les technologies numériques facilitent la décision de s’expatrier car on sait qu’on ne sera pas ‘coupé du monde’ (…) ».
Depuis une quinzaine d’années, les expatriés ont également trouvé dans les blogs l’opportunité de partager facilement leur quotidien.

 

A chaque situation son niveau de communication

Pour ceux qui partent quelques années, « le port d’attache reste la France et le lien avec celle-ci via toutes les technologies est très important », explique Audrey Chapot.
D’autres testent l’aventure à l’étranger, sans savoir à priori s’ils rentreront en France. Dans ce cas, « les liens entretenus avec la France sont comme des balises, qui vont leur permettre d’en poser de nouvelles et ainsi construire leur expatriation », assure l’anthropologue.
Enfin, certains quittent la France avec un aller simple. Sans couper les ponts, ils prennent plus de distance et établissent des filtres dans leur communication, pour que celle-ci n’empiète pas sur leurs nouvelles rencontres à l’étranger.
Le tempérament des personnes, l’intention de l’expatriation, le modèle de l’expatriation (seul ou avec des enfants) sont autant de facteurs qui détermineront le besoin d’alimenter les liens avec son pays d’origine.

 

Ambivalence

Le recours aux technologies numériques, en créant une proximité « artificielle » avec son entourage, conduit parfois à des déconvenues.
« Je ne comprends pas, je l’avais si souvent au téléphone et je l’ai retrouvé tellement changé ! » est une phrase qu’Audrey Chapot entend régulièrement. Certaines épreuves, comme des deuils, peuvent lever le voile sur les travers des relations à distance. Ainsi, lâcher-prise va permettre de trouver un équilibre.

De plus, sachez qu’avec les nouvelles technologies, vous pouvez consulter un(e) psychologue à distance. En effet, en expatriation, il n’est pas toujours facile de trouver un(e) psychologue sur place parlant français. C’est pourquoi, je propose des consultations en ligne depuis 2012 à destination des expatriés.
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Source : Communication des expatriés